Algie vasculaire de la face : ce que vous devez savoir

algie vasculaire de la face

L’algie vasculaire de la face est une maladie neurologique qui se caractérise par des douleurs insupportables. Ses causes sont à ce jour inconnues

“Une amputation sans anesthésie”  “ déchirements” c’est ainsi que décrivent les patients, les douleurs lors ce que les crise d’algie vasculaire de la face se déclenchent. Appelée également la maladie du suicide, l’AVF est une affection neurologique qui transforme le quotidien de ses patients en un vrai enfer.

Présentation

L’algie vasculaire de la face est une maladie neurologique qui se caractérise par des douleurs insupportables qui touche principalement les hommes. La zone affectée est celle entre l’œil et la tempe, elle concerne qu’un seul coté de la tête. Les crises durent environ 30 à 180 minutes, elle réaparaissent sur une durée de trois mois.

Cependant, le patient peut connaitre des périodes sans céphalés. Les douleurs s’accompagnent généralement d’un écoulement nasal, un affaissement de la paupière  ainsi que d’un rougissement de la pommette. À ne pas confondre entre cette maladie et la migraine, l’AVF est dite la migraine du suicide à cause de ses douleurs insoutenables. L’algie vasculaire de la face a un caractère unilatéral contrairement à la migraine qui peut toucher tous les côtés de la tête.

L’algie vasculaire de la face reste toujours un mystère, ces causes sont toujours mal connues. En effet ,la médecine n’a identifié à ce jour aucun gène responsable. Néanmoins, certains facteurs contribuent à leur apparition.

Cette maladie n’est pas dangereuse, dans le sens où elle n’endommage pas le cerveau. Malheureusement, de nombreux patients ne supportant plus les douleurs désirent se faire euthanasier pour en finir.

Les facteurs déclencheurs de l’algie vasculaire de la face

Certes l’origine de cette maladie est inconnu , cependant il existe des facteurs qui t une personne plus vulnérables à l’apparition des crises. chez les patients souffrant de AVF les facteurs de risque communs sont :

le tabac

Le tabagisme est le premier facteur recherché par les médecins. Selon une étude menée sur 113 patients au mois, 78 % se sont avérés être des fumeurs.

L’alcool

Le déclenchement de crise est provoqué grandement par la consommation de l’alcool . Généralement, les crises surgissent dans l’heure qui suit sa consommation

Comment se manifeste l’algie vasculaire de la face ?

L’algie vasculaire de la face se manifeste par des crises qui durent en moyenne entre 15 min jusqu’à 2 h. Pendant cette durée, le patient ressent des douleurs insupportables, souvent décrites comme des brulures ou un déchirement. Il arrive parfois que les douleurs surprend les patients en plein sommeil.

D’autres signes s’ajoutent aux crises, notamment :

  • Un écoulement du nez ;
  • Un affaissement de la paupiére Syndrome Claude Bernard Horner;
  • Une rougeur du visage ;
  • Des yeux larmoyants ;
  • Un gonflement de la zone en dessous de l’œil ;
  • Des nausées : elles peuvent survenir après les crises ;
  • Une transpiration du front et de la face.
Algie vasculaire de la face

diagnostic

Le diagnostic de l’algie vasculaire de la face est très simple, le médecin se contente d’un interrogatoire avec le patient. Il repose donc sur les signes cliniques évoqués par le patient. Le diagnostic est positif lorsque  le patient présent au moins deux crises par jour.

Ces crises ne doivent pas être attribuées à une autre affection pour cela les techniques d’imagerie peuvent être utilisées.

Traitement de l’algie vasculaire de la face

Il existe plusieurs options thérapeutiques qui soulagent les crises les patients atteints d’AFV à savoir : 

Le traitement des crises

Afin de soulager les crises, l’injection de certaines molécules, notamment les triptants est nécessaires. Les samutriptants et le zolmitiptan ont montré leur efficacité dans le traitement des migraines. Cependant, ils présentent quelques effets indésirables, la fatigue et les vertiges. Ils sont également contre-indiqués en cas d’hypertension ou chez un patient qui présente des antécédents cardiovasculaires.

Un autre moyen qui est utilisé pour arrêter les crises quand elles apparaissent, il s’agit de l’oxygénation. À l’aide d’un masque, d’un masque facial et pendant 15/20 min c’est un moyen très efficace surtout pour les patients qui souffrent de plusieurs crises par jour. Il est toutefois contre-indiqué en cas de bronchite.

Traitement de fond pour l’algie vasculaire de la face 

Un traitement de fond est prescrit pour les patients qui ont entre 2/8 crises par jour. Il vise à diminuer la fréquence, pour se faire plusieurs traitements sont disponibles :

Vérapamil

Un traitement de première intention, il a montré son efficacité chez presque 94 % des cas. Il consiste à augmenter la dose jusqu’à avoir l’efficacité souhaitée tout en prenant en compte la tolérance du patient . Généralement son administration commence par une dose de 240 mg, elle est augmentée chaque 2/7 jours de 120 mg. un patient souffrant d’une forme épisodique répond généralement à 480 mg par jour.

Lithium

Lorsque le Verpamil est contre-indiqué, le lithium est prescrit  en seconde intention, en particulier chez les patientions souffrant d’une forme chronique. Il est administré à une dose de 750 mg par jour. Son utilisation peut être limitée à cause des effets secondaires : des tremblements, de la somnolence, nystagmus, des diarrhées, manifestations cutanées.

Corticoïdes ( ou traitement transitionnel )

La corticothérapie est utilisée dans le cas d’une AVF épisodique avec plus de deux crises par jour. Avec une posologie de 1 mg/kg , elle permet de réduire les crises très rapidement mais parfois dès que les doses sont réduites cela crée un rebond.

Les traitements non médicamenteux de l’algie vasculaire de la face

La neuromédiation

Quand la maladie résiste aux traitements médicamenteux, la neuromodulaion est une excellente alternative. Elle agit d’une manière directe sur les nerfs. Quatre zones sont ciblées dans le cas d’une AVF, quatre dispositifs sont disponibles.

L’algie vasculaire de la face transforme le quotidien des patients qui en sont atteint en vrai cauchemar. Néanmoins, elle ne risque pas d’endommager le cerveau.

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Culture

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