Variole du Singe en Europe : 5 vérités sur cette épidémie

Variole du singe en Europe

Variole du Singe ou Orthopoxvirose est une maladie zoonotique, tout comme le coronavirus. Depuis son apparition en Europe, cette pathologie a fait couler beaucoup d’encre autour d’elle.

Tout comme la Covid-19, la variole du singe, orthopoxvirose simienne ou Monkeypox est une maladie infectieuse d’origine animale. Cette nouvelle épidémie est généralement causée par des rongeurs et se transmet d’un individu à un autre.

Dans cet article, nous allons citer cinq principales vérités sur cette pathologie.

Répandue récemment en Europe, cette maladie est connue en Afrique centrale et occidentale, dans les régions des forêts tropicales humides. Due à un virus de la famille poxviridiae, comme celui de la variole humaine, son taux de mortalité varie entre 1 et 10 %. Cependant, la majorité des patients finissent par guérir après avoir reçu les soins appropriés.

5 vérités sur l’épidémie de la variole du singe

S’agit-il d’une maladie sexuellement transmissible ? Est-ce que l’orthopoxvirose va se transformer en une pandémie ? Quels sont ses symptômes et est-ce vrai qu’elle est mortelle ?

Nombreuses sont les rumeurs qui ont été répandues au sujet de cette pathologie. Donc, il est important de s’informer sur cette dernière pour une meilleure prévention.

Les symptômes de la Monkeypox

Les symptômes de l’orthopoxvirose ressemblent à ceux observés chez les patients de la zoonose d’autrefois, appelée peste Antonine. Cette dernière, ayant été l’une des plus grandes pandémies de l’histoire, n’a été éradiquée qu’en 1980. Les manifestations cliniques peuvent comprendre :

  • Hyperthermie (fièvre) ;
  • Adénopathie (inflammation des ganglions lymphatiques) ;
  • myalgies (douleurs musculaires) ;
  • Céphalées (maux de tête) ;
  • Hyposthésie (faiblesse) ;
  • Dorsalgie (mal de dos).
  • Eruptions cutanées :
  1. Macules : taches cutanées ;
  2. Papules : boutons de couleurs roses ;
  3. Vésicules : cloques cutanées contenant un liquide transparent, vert ou jaunâtre ;
  4. Pustules : lésions de peau surélevées, jaunes et contenant du pus
  5. Croûtes : du pus, du sang ou du liquide cutané séchés à la surface de la peau.
Manifestations cliniques de la variole du singe

La voie de transmission de l’orthopoxvirose

Selon le média La Croix, la transmission du virus variolique entre humains se fait principalement par voie respiratoire. Cependant, les autorités sanitaires espagnoles ont recensé 23 cas suspectés d’avoir contracté l’othopoxvirose par voie sexuelle. En effet, leur contamination aurait eu lieu par la muqueuse lors des rapports sexuels.

Cependant, et selon l’OMS, le risque d’infection serait faible, car le virus ne se transmet pas facilement d’un Homme à un autre.

Non, l’orthopoxvirus n’est pas un virus “gay” !

Il est vrai qu’au Royaume-Uni, la transmission du virus de l’orthopoxvirose est communautaire. En effet, les autorités sanitaires de ce pays ont recensé quatre cas chez des personnes qui s’identifient comme homosexuelles et bisexuelles. Cependant, il ne s’agit nullement d’un virus “gay”, mais plutôt d’une zoonose qui provient généralement des rongeurs.

D’ailleurs, le centre de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) aux USA a souligné que la propagation du virus n’avait aucun rapport avec l’orientation sexuelle.

Zones de propagation de l’orthopoxvirose

Étant une zoonose virale peu connue, l’orthopoxvirose s’est d’abord propagé dans les zones isolées de l’ouest et du centre de l’Afrique. Au début des années 70, la maladie a été découverte chez l’Homme, au Kinshasa (République démocratique du Congo). D’ailleurs, l’ex-Zaïre, a connu une crise sanitaire aiguë, due à l’orthopoxvirus entre 1996 et 1997.

La maladie fut éradiquée en 1980 entraînant l’arrêt du vaccin antivariolique. Toutefois, elle sévit de manière irrégulière dans les zones tropicales africaines.

Récemment, environ 70 cas de monkeypox ont été recensés en dehors du continent africain, dont :

  • 13 cas au Canada ;
  • 1 cas aux USA ;
  • 9 cas au Royaume-Uni ;
  • 1 cas en Italie ;
  • 20 cas au Portugal ;
  • 1 cas en Suède ;
  • 1 cas suspect en France ;
  • 23 cas dont 8 confirmés en Espagne.

Taux de létalité de la variole du singe

Selon l’Organisation mondiale de la santé, OMS, cette zoonose a un taux de létalité situé entre 1 et 10 %. Le nombre de décès est très important chez les enfants et les nouveaux nés, étant les plus vulnérables. À noter que la variole humaine, éradiquée en 1980, était encore plus mortelle, avec un taux de mortalité atteignant les 30 %.

Chez les adultes, le nombre de décès est moins élevée, cependant, la maladie peut laisser des séquelles persistantes. En effet, les survivants de cette pathologie souffriront de terribles cicatrices cutanées à long terme.

Variole du singe en Europe : Prévention et traitement

La meilleure façon de se protéger contre le virus variolique est la vaccination. En effet, l’orthopoxvirus responsable de cette pathologie chez les humains a été éradiqué en 1980 grâce à un vaccin efficace.

Dans le cas où une personne est suspectée d’avoir contracté l’orthopoxvirus, elle doit être impérativement mise en quarantaine, vaccinée et surveillée. Les personnes qui ont eu un contact avec elle doivent également suivre le même protocole.

En effet, les seuls moyens de lutter contre la propagation de cette épidémie sont le vaccin préventif et la mise en quarantaine des patients.

Y a-t-il un traitement pour l’orthopoxvirose ?

Jusqu’à nos jours, il n’existe aucun remède pour cette pathologie virale. Seul la vaccination préventive et l’isolement des malades ont prouvé leur efficacité dans la lutte contre l’orthopoxvirus.

Toutefois, certains médicaments antiviraux inventés après les années 80 pourraient s’avérer utiles dans la lute cette infection virale. Cependant, aucun de ces traitements n’a été testé chez un humain atteint de virus variolique jusqu’à ce jour.

Le vaccin anti-variolique 

De nombreux vaccins anti-varioliques ont été développés dans les années 70 et qui ont permis de mettre fin à cette pandémie. En effet, depuis les années 80, aucun nouveau cas n’a été recensé en dehors du continent africain.

Aujourd’hui, la vaccination anti-variolique est approuvée et recommandée seulement pour les individus qui risquent de contracter ce virus.

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Je suis Web Content Manager depuis Janvier 2021, Community Manager depuis septembre 2021, coach (formatrice) en télémarketing et en communication écrite depuis 2019, une passionnée par le développement de carrière, L'entrepreneuriat et la rédaction web SEO. Je suis également chanteuse et parolière depuis toujours. Récemment co-fondatrice et CEO de GlobalSanté.info Mon but est de devenir une référence dans le domaine du content Marketing et de la communication digitale.

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