Sclérose en plaques : Quels les traitements pour la freiner

Sclérose en plaques/traitements

La sclérose en plaques (SEP) est une pathologie du système nerveux central. Elle est due à une réaction auto-immune contre la gaine de myéline. Heureusement qu’il existe des traitements qui freinent sa progression.

La sclérose en plaques affecte le système nerveux central et donc de nombreux troubles apparaissent chez la personne atteinte. Elle est la cause principale du handicap chez les jeunes. Heureusement qu’il existe des traitements qui freinent sa progression.

Présentation de la maladie

La sclérose en plaques (SEP) est une pathologie du système nerveux central. elle est due à une réaction auto-immune contre la gaine de myéline. celle ci a pour fonction de protéger les fibres nerveuse et assure la transmission des influx nerveux.

Cette attaque contre la gaine de myéline conduit au développement des plaques, ce qui bloque le passage de l’information. Par conséquent, des poussées apparaissent conduisant à des limitations fonctionnelles. Les dysfonctionnements surgissent en fonction de l’endroit où s’est développé la plaque.

Cette maladie touche les personnes entre 20 et 40 ans et en particulier les femmes. Les causes de la SEP demeurent inconnues. C pendant elle résulte de l’interaction des facteurs génétiques et environnementaux.

 Les troubles liés à la sclérose en plaques sont multiples. Néanmoins, il existe des options thérapeutiques permettent de les atténuer.

L’évolution de la sclérose en plaques

La SEP a plusieurs formes qui évoluent différemment, nous distinguons alors :

Une forme rémittente 

Ce type est caractérisée par l’apparition des poussées, sans laisser de séquelles. Les poussées ne sont pas fréquente, elles peuvent être espacées par plusieurs années. 

Une forme primaire-progressive 

Environ 50 % des patients ayant une forme rémittente peuvent voir les poussées disparaitre totalement. L’évolution de la maladie( du handicap) dans ce cas est lente. 

Une forme progressive primaire 

Ce type touche près de 15 % des cas, il se caractérise par des troubles de marche.

Comment se manifeste t-elle?

Les troubles de l’équilibre 

Ce sont les principales manifestations de la SEP. Ils surgissent à cause des lésions qui atteignent la zone responsable du maintien de l’équilibre. Ils provoquent des chutes ce qui est dangereux pour le patient car ils surgissent parfois de façon permanente. 

La faiblesse musculaire

Ce symptôme est observé chez la majorité des patients, il est invalidant. Les patients peuvent ressentir une lourdeur et des difficultés à effectuer le mouvement les plus simples comme la marche.

Les troubles de vision

La baisse de la vision fait partie des principaux symptômes de la SEP. Elle est dû à l’altération du nerf optique. Les patients ressentent également une douleur autour de l’orbite. Des corticostéroïdes peuvent être administrés pour diminuer ces douleurs. Avec un traitement, le patient peut retrouver une vision normale au bout d’un an. 

Les troubles moteurs  

La SEP se caractérise par des mouvements involontaires, généralement des tremblements. Ils apparaissent lorsque le cervelet et les voies cérébelleuses sont démeylés. Il n’existe malheureusement pas de traitement pour les tremblements.

Les troubles de prononciation 

Les patients rencontrent des problèmes d’articulations et de prononciations qui peuvent évoluer à élocution saccadée. Le recours à un orthophoniste est nécessaire pour atténuer ces troubles et retrouver un langage normal.

Les troubles cognitifs

Des troubles de la mémoire sont observés chez en environ 60 % des sujets à la SE. Ces troubles sont moins graves que ceux de la maladie d’Alzheimer. Ils sont liés aux lésions qui surviennent dans le cerveau et qui provoquent un ralentissement du traitement de l’information. Une rééducation cognitive peut aider à stimuler le cerveau.

Les troubles urinaires

Une hyperactivité de la vessie est causée par la SEP,ils se traduisent par des fuites urinaires ou par des difficultés à uriner( dysurie).

Les troubles d’humeur 

les troubles psychologiques sont trés fréquents chez les personnes atteintes de SEP. Prés de 30% des patients souffrent de la dépression et 22% d’anxiété . Ces symptomes psychologiques ne sont as liés diréctement à la maladie mais aux restrictions qu’elle engendre.

Sclérose en plaques
traitements

Quels traitements pour freiner sa progression

Cette maladie est malheureusement incurable. Cependant, il existe des traitements servant à ralentir sa progression et réduisent l’intensité des poussées. Il convient également d’apporter une prise en charge spécifique pour chaque symptôme.

 Les traitements des poussées

Afin de minimiser le risque des séquelles, un traitement par voie intraveineuse est administré. Il s’agit de donner au patient une perfusion de corticoïdes par jour pour une durée allant de 3 à 5 jours.

Les traitements de fonds

Ils servent à freiner l’évolution de la maladie, il existe deux types à savoir :

Immunomodulateur:

Ils permettent de réduire les lésions qui résultent de l’attaque contre la gaine de myéline. Les immunomodulateurs utilisés pour la SEP sont :

  • Interférons bêta : il est administré en sous-cutané ou par voie intramusculaire ;
  • Acétate de glatiramère: un mélange de quatre acides aminés, administré en sous-cutané.

Cependant, ils présentent plusieurs effets indésirables : maux de tête, courbatures et fièvre.

Immunosuppresseurs 

Les immunomodulateurs peuvent s’avérer inefficaces dans certains cas. Les immunosuppresseurs sont alors prescrits pour les patients qui souffrent de poussées sévères. Ils sont administrés par voies injectables : Azathioprine, Mintoxatntrone, Natalizumab.

Prise en charge symptomatique

Des traitements spécifiques pour chaque symptôme sont nécessaires afin d’améliorer la qualité de vie des patients. Il existe des médicaments adaptés pour diminuer l’impact des troubles liés à la SEP, nous citons :

  • Pour les troubles moteurs : Certains traitements existent et sont actuellement utilisés tels que : le Baclofène (Liorésal®) et le Tizanidine (Sirdalud®) ;
  • Pour troubles urinaires : le recours aux antispasmodiques urinaires tels que Ceris®et Ditropan®dans le cas des fuites urinaires. La classe des alpha-bloquants dans le cas d’une rétention urinaire ; 
  • Pour les troubles de marche : La Fampridine (Fampyra®) est administré ;
  • Pour les douleurs :  la prise d’antidépresseurs tricycliques ou des antiépileptiques peut être bénéfique;
  • Pour les troubles du sommeil : Le Modafinil est utilisé dans la prise en charge de la narcolepsie.

La rééducation

L’entrainement est très utiles pour que le patient retrouve une autonomie fonctionnelle. Il est très important pour les sujets à la SEP de bouger afin d’entretenir leur motricité. Ceci leur permet de gérer plus facilement la maladie.

Des traitements en stade d’expérimentation

Un traitement proposé par l’entreprise pharmaceutique AB Science contre la sclérose en plaques. Il s’agit du mastinib qui a été testé sur d’autres maladies inflammatoires. Cette fois reçois l’autorisation de la FDA pour être testé sur la sclérose en plaque.

Par ailleurs, un autre essai a été effectué sur les souris. Ils ont développé une molécule capable de détecter les lymphocytes T ( qui attaquent la myéline) et les détruire. Les chercheurs ont obtenu des résultats encourageants.

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